Par exemple, l’exposition répétée au sperme de l’homme rendrait la femme plus apte à mener une grossesse à terme. Et si la nature humaine était monogame Mais pour que le processus fonctionne, ce sperme doit venir d’un mémepartenaire. Le système immu- nitaire de la femme s’y habitue ainsi peu à peu et tend à ne plus considérer les protéines du futur géniteur comme étrangères, ce qui réduirait consi- dérablement les risques d’infertilité, de fausse cou- che et d’hypertension. De quoi tordre le cou à l’une des idées reçues les plus ancrées en matière de sexe. Il semble bien que la survie de l’espèce humaine ne passe pas par le schéma ancestral polygame du semer à tout vent pour mieux se multiplier mais par une démarche monogame consistant à ensemencer régulièrement un même sillon Messieurs, la science vous a trahis, vous n’avez plus d’excuse C’est quoi le mode d’emploi Cet exemple, anecdotique mais non moins scienti- ique, représente une simple illustration des nom- breux préjugés dont on nous bassine et quon nous mpose comme des vérités vraies. Le sexe nest plus abou, il n’en reste pas moins terriblement norma f englué dans le politiquement correct. Comme si ommes et femmes étaient des machines, avec un ode de fonctionnement i des rouages
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